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Les avantages des groupes de pairs en ligne
L’enrichissante histoire d’un pair qui a découvert les soins virtuels de l’ACSM Ottawa
Tous les mercredis avant le début de la pandémie de COVID-19, Robert sautait dans sa voiture et se rendait à sa rencontre en personne avec son groupe de soutien par les pairs à l’ACSM Ottawa. Sur la route, il s’arrêtait au Tim Hortons prendre des cafés pour tout le monde pour accompagner les pâtisseries maison que Cathy allait apporter.
Dans un groupe de soutien par les pairs, des gens qui ont vécu avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance, ou les deux, se réunissent pour raconter leur parcours vers le rétablissement et parler de tous les défis et occasions qu’ils rencontrent. C’est un espace où les participants peuvent échanger avec des pairs qui ont vécu des problèmes semblables en toute confidentialité et sans jugement.
Pour de nombreuses personnes comme Robert, les groupes de soutien par les pairs offrent un sentiment de communauté enrichissant.
C’est une zone de confort où on peut échanger avec des gens et des travailleurs de soutien qui ont vécu les mêmes choses
« C’est une zone de confort où on peut échanger avec des gens et des travailleurs de soutien qui ont vécu les mêmes choses », explique-t-il.
Il dit qu’il est difficile d’obtenir ce genre de soutien auprès de ses amis, car ils n’ont jamais vécu avec une maladie mentale comme la sienne (qui impliquait des hospitalisations et des services de l’ACSM Ottawa avant qu’il ne passe finalement aux groupes de soutien par les pairs).
Lorsque la pandémie a frappé, les animateurs du groupe ont dû commencer à tenir les rencontres sur une plateforme virtuelle. Robert, 66 ans, et les autres membres de son groupe ont alors dû s’adapter à de toutes nouvelles circonstances pour retirer tous les bienfaits de l’expérience de soutien par les pairs – qu’il estime essentielle pour son rétablissement.
« Au début, les animateurs ont dû pédaler pour nous rassembler », raconte Robert, mais maintenant, plus d’un an plus tard, tout s’est stabilisé et l’ambiance est très agréable. « Il y a des gens qui sont là chaque semaine – je suis toujours heureux de les voir – et des nouveaux venus qui restent moins longtemps. »
Selon Robert, les animateurs sont aussi chaleureux et empathiques qu’avant, lorsque toutes les rencontres se déroulaient en personne, mais maintenant, ils offrent aussi du soutien technique (et du soutien très utile en plus). Lorsqu’un nouveau participant ressent de l’anxiété parce qu’il ne sait pas comment utiliser la plateforme virtuelle, par exemple, Robert mentionne à quel point Lars, un travailleur de soutien par les pairs, est toujours prêt à lui téléphoner pour l’accompagner dans les étapes.
Robert trouve la technologie de vidéoclavardage qu’ils utilisent très conviviale. Les groupes de soutien par les pairs utilisent l’application de l’ACSM Ottawa hébergée sur la plateforme virtuelle OnCall Health pour leurs rencontres. La plateforme est conforme à la Loi sur la protection des renseignements personnels sur la santé de l’Ontario et est sécurisée.
La plateforme OnCall est aussi utilisée par les travailleurs de l’ACSM pour les rencontres individuelles avec les clients qui reçoivent de soins virtuels et les animateurs des autres groupes de l’ACSM (groupes sur les troubles concomitants, thérapie comportementale dialectique, etc.).
Robert souligne que la plateforme OnCall est d’une incroyable simplicité.
« Elle est vraiment facile à utiliser, mentionne-t-il. Une fois que votre compte est configuré, il ne vous reste plus qu’à regarder vos courriels et à cliquer sur le lien pour accéder à la salle de réunion. C’est on ne peut plus simple. »
Toutefois, pour les personnes qui vivent beaucoup d’anxiété, certaines tâches peuvent être difficiles. À ces personnes, Robert dit que le défi en vaut la peine. Il conseille de faire des exercices de pleine conscience et de respiration pour se calmer, et de demander de l’aide à un animateur.
Même s’il s’ennuie de voir ses pairs en personne, il serait faux de dire que le passage à une plateforme virtuelle a été problématique. Robert n’a plus besoin de monter dans sa voiture, de se rendre à l’ACSM Ottawa et de se chercher un stationnement. Il peut assister aux rencontres entre pairs en un clic, dans le confort de son foyer. En outre, il participe maintenant à des rencontres deux fois par semaine plutôt qu’une seule.
Il assiste à la halte du mardi (soutien d’ordre général) et aux mercredis mieux-être (rencontres structurées sur des sujets utiles). Il participait à l’événement Peer Party les jeudis (un groupe plus informel, où il y a des jeux et des activités « qui aident à se détendre », explique-t-il), mais cela entrait en conflit avec une autre rencontre de groupe virtuelle avec l’organisme PSO (sur la pleine conscience et la méditation).
Robert a choisi la deuxième option parce que, comme il le dit si bien, il est un homme d’un certain âge et il souhaite laisser les jeunes participants s’amuser entre eux. Mais si ce n’était pas du conflit d’horaire avec l’atelier de PSO, il ne manquerait pas le Peer Party.
Pour Robert, adopter une approche virtuelle pour socialiser ne se limite pas aux groupes de soutien par les pairs en santé mentale. Il joue aussi à l’euchre en ligne avec ses amis tout en clavardant sur Messenger. Un élément clé de son rétablissement est de se tenir occupé.
Maintenant que nous nous sommes tous habitués à cette nouvelle façon de faire les choses, Robert a confiance qu’il continuera de participer aux groupes virtuels après la COVID-19, même si la vaccination progresse graduellement.
Heureusement, l’option virtuelle pour les bénéficiaires des services et les pairs n’est pas près de disparaître. Pandémie ou non.
Si vous êtes client de l’ACSM Ottawa et que vous aimeriez vous joindre à un groupe de soutien par les pairs, parlez-en à votre travailleur pour qu’il prenne les dispositions nécessaires. Visitez la page du soutien par les pairs dans la section Pour les clients du site Web de l’ACSM Ottawa pour voir le calendrier des événements et obtenir plus de détails.