Menu
Close
L’ACSM met l’accent sur les dépendances à l’occasion de Bell Cause pour la cause
24 janvier 2024
Cette année, la Journée Bell Cause pour la cause est axée sur la création de véritables changements pour la santé mentale. L’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM), Ontario, rappelle aux Ontariennes et aux Ontariens d’inclure les dépendances dans la conversation.
La conversation annuelle organisée par Bell Cause pour la cause favorise des échanges ouverts et honnêtes sur les questions de santé mentale, mais la stigmatisation qui entoure la consommation de substances et les dépendances demeure. La stigmatisation est l’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les personnes qui demandent et reçoivent des traitements.
L’épidémie d’opioïdes ayant fait à elle seule plus de 3 600 victimes en 2023, l’importance de se concentrer sur les problèmes de dépendance dans toute la province est devenue une question urgente de santé publique. La crise met en évidence la nécessité d’augmenter en conséquence les mesures de soutien et les services destinés aux personnes à risque. L’ACSM Ontario soutient le financement intégral des approches de réduction des méfaits afin que les personnes concernées puissent demander la meilleure option possible pour réduire leur consommation.
« Nous devons mettre en place davantage de services de réduction des méfaits facilement accessibles, notamment plus de sites de services de consommation et de traitement qui sont actuellement plafonnés en Ontario, » a déclaré Susan Farrell, directrice générale, ACSM Ottawa. « Nous attendons impatiemment que la province termine son examen provincial de cette question, car plusieurs communautés attendent ces programmes avec impatience. »
Outre la crise des opioïdes, l’accès à d’autres substances telles que l’alcool et le cannabis est plus élevé et les possibilités de jeu compulsif sont plus nombreuses en Ontario.
« Il existe un lien étroit entre les dépendances et les problèmes de santé mentale, » a souligné Farrell. « Nous encourageons les Ontariennes et les Ontariens à demander de l’aide si un comportement ou une substance perturbe leur capacité à mener une vie saine. »