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Assez patienté! Plus que jamais, il faut #PARLERHAUTETFORT! pour la santé mentale

Cette année, le sous-thème de la Semaine de la santé mentale de l’ACSM est : Assez patienté! Plus que jamais, il faut #PARLERHAUTETFORT! pour la santé mentale. Nous en avons assez de patienter un an ou plus pour avoir accès à un professionnel de la santé mentale. Cependant, nous avons besoin de plus que l’accès à un médecin et à des médicaments pour prévenir la maladie et promouvoir la santé mentale. Nous sommes toujours en attente d’accès à des services de consultation psychologique, d’interventions dans la collectivité et de mesures de soutien social qui ne sont pas financés.

Qu’attendons-nous?

* Des soins de santé mentale accessibles et en temps opportun;

* Le respect et l’estime;

* Un meilleur traitement dans la société et un Canada exempt de stigmatisation;

* La protection de la santé et de la sécurité psychologiques au travail;

* La parité du financement des services de santé physique et de santé mentale;

* De meilleures conditions de travail, la sécurité d’emploi et un logement stable;

* Une meilleure éducation et un meilleur soutien en santé mentale à l’école.

Pourquoi en avons-nous assez d’attendre?

* Les Canadiens sont soumis à un temps d’attente inacceptable pour obtenir des services de santé mentale.

* Les Canadiens font face aux plus longs temps d’attente pour consulter des médecins, des spécialistes et pour les visites aux services d’urgence, en comparaison des autres pays occidentaux.

* Certaines personnes déclarent qu’elles attendent jusqu’à un an ou plus pour consulter un professionnel de santé mentale.

* Des milliers d’enfants canadiens qui ont un besoin urgent de services de santé mentale attendent un an ou plus pour obtenir des services.

* Plus on attend pour obtenir des services de santé, plus la santé se détériore; cela est vrai pour les problèmes de santé mentale et les maladies mentales autant que pour les maladies physiques.

* Chaque année, environ quatre mille Canadiens décèdent par suicide, et la plupart d’entre eux souffraient d’un problème de santé mentale traitable au moment de leur décès.

Voici quelques statistiques :

* De nombreuses personnes dépendent de leur médecin de famille pour leurs services de santé mentale, mais moins de la moitié (43 %) des Canadiens ont pu obtenir un rendez-vous avec leur médecin de famille le même jour ou le lendemain, la dernière fois qu’ils ont eu besoin d’un suivi médical. Comparez ce pourcentage à d’autres pays comme la Nouvelle-Zélande (76 %) et les Pays-Bas (77 %).

* Plus de la moitié des Canadiens (56 %) déclarent qu’ils patientent plus de quatre semaines pour consulter un spécialiste des services de santé, par rapport à la moyenne internationale de 36 %.

* Seulement 63 % des patients ayant un problème de santé mentale ou une maladie mentale, qui ont reçu leur congé de l’hôpital, bénéficient d’un suivi auprès d’un médecin, comparativement à 99 % de tous les patients présentant une insuffisance cardiaque.

Qu’est-ce qui cause cette attente?

* Les temps d’attente sont longs parce que les services de santé mentale sont considérablement sous-financés, comparativement à d’autres secteurs du système de services de santé. Bien que le gouvernement fédéral ait annoncé la mobilisation de nouveaux financements, le Canada est encore loin derrière les autres pays, lorsque l’on compare la portion du budget de santé consacrée aux services de santé mentale.

* Les problèmes de santé mentale affectent une énorme proportion de la population.

* Au cours d’une année donnée, une personne sur cinq au Canada souffre d’un problème de santé mentale.

* Au moment où les Canadiens atteignent l’âge de 40 ans, un sur deux a – ou a eu – un problème de santé mentale.

* Actuellement, le système canadien ne répond pas à la demande croissante de services de santé mentale appropriés.

* Les Canadiens attendent parfois avant de demander de l’aide, car les problèmes de santé mentale sont très stigmatisés.

* Soixante pour cent des personnes ayant un problème de santé mentale ou une maladie mentale ne vont pas chercher d’aide de peur d’être étiquetés.

* Deux employés sur trois ne parlent pas de leurs problèmes de santé mentale à leur superviseur.

* Les Canadiens peuvent patienter indéfiniment pour obtenir certains services de santé mentale – comme la consultation psychologique – parce que ce genre de services n’est pas financé par l’État.

Site web : http://getloud.mentalhealthweek.ca/fr/

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